Nicaragua: la fois où j’ai visité l’Amérique Centrale en deux semaines
- Karolane Ducharme
- 22 nov. 2019
- 9 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 mars 2020
mai 2016
Pour être franche, je n’avais aucune idée d’où se situait le Nicaragua avant d’aller chez l’agence de voyage… Mon idée de départ était d’aller en Inde mais, pour cause de budget et de temps, il a fallu que je change mes plans. Une autre fois, promis!
Je voulais partir un mois et visiter le plus de chose possible. De ce fait, le backpacking était la meilleure des solutions. Et non, contrairement à ce que mes parents m’ont dit, le Nicaragua n’est aucunement dangereux. Ce pays possède une population des plus accueillantes que j’ai jamais vu. Mais, nous en sommes pas rendu là dans les explications…
Le Nicaragua, c’est le pays en plein milieu de l’Amérique Centrale, vous devinez alors que ça ne parle certainement pas russe mais bien español. Il y a juste au dessus l’Honduras, et en dessous, le Costa Rica ( y’a Google Maps dans le pire des cas…).
Le prix des billets d’avion? Presque rien !! C’est même moins cher que de rester local dans notre pays… Ouais, bon, faut dire aussi que mon vol de retour était au Costa Rica. Soit, 425$ aller au Nica et 209$ retour du Costa. J’ai acheté mes billets deux semaines avant de partir alors, si vous me posez la question concernant les vols de dernières minutes, j’en ai aucune idée. Aussi, c’est IMPOSSIBLE de faire un vol direct de Montréal vers Managua (capitale du pays). Donc, plusieurs villes d’arrêt vous seront offertes. Dans notre cas, ce fut Miami et avec chance! Si c’est votre cas, réservez-vous une place auprès d’une fenêtre car la vue de Miami en avion est magique. De ce fait, pour un mois, j’ai décidé de faire deux semaines au Nica et le reste au Costa (approximativement car le plaisir du backpacking, c’est que tu ne sais jamais exactement combien de temps tu vas rester). Et croyez-moi, avec deux semaines, vous en aurez vu du pays! Mais, pour ça, il va falloir suivre mon horaire qui n’était pas de tout repos…

Aussi, l’avantage que j’ai eu de choisir ce pays, c’est qu’une partie de ce trip avait été guidé par un québécois qui s’est créé une entreprise de guide touristique dans le pays, dans la ville de Léon.
Donc, il te fait des super bons prix, il te dépose où tu veux et si tu es en gang, c’est même moins cher pour vous. Il a son propre camion et vous pouvez construire l’horaire qu’il vous paît avec le budget que vous avez. Sa compagnie est Taz Tour et son nom est Jean Couture.
Lorsque nous sommes débarqués, moi et ma formidable amie (qui s’était jointe a moi à la dernière minute, merci encore Jess!) dans la minuscule aéroport de Managua, il a fallu payer une petite taxe d’entrée au coût de 10$ US.
Bien important ici de transférer TOUT votre argent en US avant de partir. Vous pouvez vous mettre de côté comme 350$ d’argent de poche et un petit 150$ en cordoba. Le taux de change ne varie pas vraiment entre le US et le cordoba. Un dollar US vaut environ 28 cordoba dans le pays.
Lorsque j’ai déposé les pieds en dehors de l’aéroport, une chaleur presque étouffante s’est abattue sur nous. Ouais, il fait chaud en Amérique Centrale mais ça reste tout de même vivable. Puis, Jean nous a conduit sur le lac Managua afin d’en apprendre un peu plus sur l’environnement. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint pour visualiser le reportage que j’ai fait concernant ce pays. Moi, ce qui m’a marqué le plus de cette ville, de même que le reste du pays, c’est que les résidents jettent leurs déchets par terre sans même se soucier de la pollution. C’est à croire qu’ils ne savent même pas ce que veux dire le mot Pollution.
But still, depuis l’arrivée du président, la ville a connue de grands changements positifs envers la salubrité des lieux et la construction des routes. Petite confidence, les routes du Nicaragua sont vraiment plus belles que celles du Québec… Aussi, les citoyens vendent des collations comme des mangues même pas mur avec du sel ( la fois où ma bouche était aussi acide qu’un citron)…Sinon, en dehors du fait d’admirer des arbres métalliques mutlicouleurs, nous sommes aller directement à notre chambre qui se situait dans une petite ville non loin de Léon. En fait, à 1:45 de route de Managua se trouve le Comedor Bertha, à Poneloya.

C’est là que nous avons trouvé refuge. Un comedor, c’est une cuisinette où ils te font de savoureux plats typiques ( riz, patate, viande et haricots). Vous en retrouvez PARTOUT! et les plats sont excellents et coûtent entre 5-9$. Cette endroit nous coûtait 10$ la nuit, était super propre et détenait son propre restaurant. Il y a même du wifi. Aussi, nous pouvons entendre la mer qui se trouve à 30 mètres du bâtiment.
Si vous partez à Poneloya en mai, faite attention lorsque vous vous baigner car les vagues sont extrêmement violentes. Aussi, ne mettez pas vos effets perso au sol car il se peut que les vagues les emportent…
MANAGUA
Notre première activité a été de faire de la luge sur un volcan actif. Oui, actif! Le parcours est d’environ 4:00 et il coûte 35$. Pour ce faire, vous devez louer une luge puis, escalader le volcan. Également, vous aurez accès à des lunettes de sécurité et un one piece de travailleur pour ne pas salir vos vêtements car de la cendre volcanique, c’est chimique. Certains proposeront d’apporter un foulard pour protéger vos cheveux… Libre à vous. Moi je m’étais fait des tresses avant de partir, comme vous pouvez le voir sur mes photos.

Il fait extrêmement chaud, normal c’est un volcan. Donc, apportez BEAUCOUP d’eau et partez tôt le matin. La température est plus fraîche et vous vous épuiserez moins vite.
Parmi un des nombreux volcans au Nicaragua, Cerro Negro est le plus jeune volcan d’Amérique Centrale. Sa première éruption a eu lieu en avril 1850 et sa dernière éruption en 1995. La vue au sommet est fantastique. Nous pouvons voir jusque où la dernière éruption est allé via les cendres noires qui entourent le volcan (comme pas mal tous les volcans..). Pour l’activité, c’est sécuritaire mais elle demande beaucoup de forme physique. Reste que c’est très stimulant et chacun y va à son rythme. Pour la descente, une piste est «inclue» pour vous guider. En gros, c’est le même principe que le crazy-carpet!
Par la suite, une petite balade dans l’ancienne capitale du pays s’obligeait. La ville de Léon a été colonisé et a été détruite beaucoup de fois par la lave du volcan Momotombo. León est aussi un centre industriel et commercial important et possède sa propre université. Une magnifique basilique est accessible au public et vous pouvez même, pour 3$ US, aller sur le toit et contempler une vue sur la ville. Mais, après 3 heures, vous aurez probablement fait le tour de la ville.
Canyon de Somoto
Ce qui nous amène à notre prochain point, le Canyon de Somoto. Voici une de mes parties préférées de ce voyage. Cependant, ce lieu est à 4:30 de route de Poneloya. De ce fait, nous avons dû partir a 5:30 le matin pour pouvoir prendre la route. En gros, le prix est de 15$ US par personne incluant le taxi aller-retour au canyon. Aussi, vous pouvez demander à avoir comme guide Osman, il est super sympathique et il va traîné avec lui un sac imperméable où vous pouvez mettre dedans vos appareils électroniques sans souci! Le Canyon de Somoto, c’est anciennement deux plaques terrestres qui ont divisées la terre, un peu comme dans les films… L’eau est d’un vert jade incroyable.

Note: apportez-vous une bonne paire de chaussures qui peuvent aller dans l’eau pour la durée du parcours qui est, soit dit en passant, entre 3 et 4 heures.
En fait, cette place est tout simplement incroyable. Vous accédez au site à l’aide d’un guide et il vous planifie un parcours marche/nage/saute pendant trois heures ( environ). Ensuite, vous terminez avec un petit bateau qui vous attend à la sortie du canyon (d’une durée de 20 minutes) et qui vous conduit sur une plage. Sur cette plage, vous pouvez observer la faune et la flore ainsi qu’un jolie troupeau de vaches qui appartiennent aux fermiers du coin.
MATAGALPA
Notre troisième activité: la jungle tropicale de Las Penas Blancas. Le trajet entre le Canyon et la Reserve faunique est d’environ 4 heures et demi. C’est à cette étape-ci que notre guide nous a laissé dans une petite ville nommée Matagalpa.
J’ai choisi cette endroit, après une grande discussion avec ma chume car c’est un endroit assez éloigné de tous nos autres destinations. En fait, ce qui m’a motivé à vouloir y aller était le fait d’être au coeur d’une forest tropicale, avec une vue incroyable aérienne des autres montagne/volcans, de magnifiques chutes d’eau et de vivre une toute autre expérience. Là, pour une premiere fois, nous étions laissez à nous même, avec une simple carte en papier du pays et quelque minutes restantes dans notre téléphone au cas qu’il se passerait quelque chose de ben grave. Nous avons donc prit, pour la première fois, un autobus public qui partait de Matapalga pour se rendre au parc national de Las Penias Blancas. La durée a été de 3:00 et nous a couté environ 4$ US. Nous avons dormi dans un comedor public avec des lit superposés.
Le parcours de la réserve a été divisé en plusieurs parties. La première était pour voir la petites chutes typique de cet endroit. C’était beau, l’eau est d’une pureté à en douter l’existence. En fait, c’est une eau filtrée par les rocheuses, cristalline et très froide. J’ai pris le guess d’aller me baigner mais, je ne me suis pas trempé au complet…
Ensuite, nous sommes arrêté dans un mirador (observatoire) pour profité de la vue incroyable des montagnes et d’une grande chute d’eau. Nous avons terminé avec quelque petites escales pour en apprendre d’avantage sur la faune et la flore.
Attention; si vous décidez de mettre cette option à votre itinéraire, ayez, s’il vous plait, une bonne maîtrise de la langue espagnol car le guide, Don Chico, ne parle pas français ni anglais. De plus, j’ajouterai d’avoir un foutu bonne forme physique car le parcours est très dur pour le corps. Il dure environ 6 heures et je vous jure que vous allez avoir envie de vous couchez après, Et ce, même si vous finissez le parcours à 4:30 comme je l’ai fait.Prévoir beaucoup d’eau et des vêtements pour bouger et pour se salir.
Somme toute, c’était une belle expérience mais ce n’était pas un incontournable.
GRANADA
Notre prochaine destination était Granada, la ville la plus colorée selon moi du Nicaragua. J’ai vraiment adoré cette place. Pour commencer, nous avons dormi dans un comedor vraiment beau, propre, chic, pas cher. Le bonheur des voyageurs quoi!, et il s’appelle San Jorge. L’hôtel a une piscine super propre, du wifi, une cuisine commune et des hamacs. Il est situé en plein cœur de la ville, donc vous avez accès à de multiples marchants de fruits et légumes et au supermarket à deux coins de rue. Pour les activités, nous avons été voir Las Isletas qui sont les centaines de petites îles sur la côte de Granada.


Pour 25$, les gars nous amène sur un canot et nous font le tour des îles, nous suggèrent deux endroits où manger et on termine avec l’île aux singes où nous avons fait la rencontre de Lucy et de sa maman. Vraiment adorable!
Ensuite, nous avons escaladé le volcan Mombacho. Bon, là, je ne le cache pas, je pense que j’ai jamais autant sué de ma vie à monter 1 344 mètres d’altitude! Ce volcan contient l’une des dernières zones de forêt tropicale du Nicaragua, avec une flore et une faune uniques. Il a été déclaré réserve naturelle et sa dernière éruption remonte à… 1570 donc, y a pas de stress. Ça nous a juste coûté 4$ US de bus et 10$ US de taxi ( pousse-pousse) pour se rendre de Granada à l’entré du Volcan plus l’entrée de 5$. Le reste, c’est gratuit si tu décides que tu es en bonne forme physique pour l’escalader ( ayoye, bonne chance). Sinon, la vue est bonne mais c’est pas la plus folle de toute. Il y a même un musée sur tout ce que l’on peut trouver dans la jungle au sommet du volcan.

Juste après Granada, nous avons pris un taxi pour nous rendre au débarcadère de l’île d’Ometepe, un incontournable au Nicaragua. L’île regroupe deux volcans et le célébère Ojo de Agua, une réserve d’eau volcanique naturelle magnifique. L’entrée de Ojo de Agua est 3$. Nous avons loué un scooter à 25$ la journée mais ici, attention. Le trois-quart du monde qui emprunte ces bebelles-là vont avoir un accident ( oui j’en fait partie et croyez moi, vous n’avez pas envie de vous ramassez à l’hôpital là-bas parce que anyway, y’en a pas. Fack endure ton mal et les bibittes qui vont gosser après tes plaies. Donc, svp, met ton casque et fait pas de vitesse ).
La dernière étape du parcours a été de se rendre a Suan Juan Del Sur. Soit, à 1:30 de l’île de Ometepe. C’est l’une de mes villes coup de cœur. J’y ai entre autre fait du surf et j’ai participé au Sunday Funday ( toute une journée de débauche la-bas, ouff !)
Donc voila,tout y est! Y a même mon beau vidéo si t’es pas sur à 100% de ce que je te raconte… Et c’est un beau trip en bas de 500$ qui te fait voir du pays.
N’hésite pas à commenter si tu as des questions!
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